La Caixa, c'est ma banque. Ici, j'ai l'impression que tout le monde paie en espèce et a plus ou moins des problèmes d'argent car il y a toujours une file d'attente pas possible que ce soit pour les distributeurs ou pour le guichet et on sent très nettement une tension dans l'air. Ce qui a donné lieu à de petits moments insolites.
Premièrement, il faut savoir qu'ici la star du distributeur ce n'est pas la carte bleue mais la libreta : un petit livret que l'on insère directement dans le distributeur, celui-ci copiant consciencieusement les opérations effectuées depuis notre dernier passage ainsi que le solde du compte. Grande révélation quand on entend la machine imprimer toutes ces lignes (j'ai tant dépensé cette semaine?) et petit suspens au moment de retirer la libreta. Pour cause de libreta, le distributeur espagnol est bien plus impressionnant que son compère français:
Ensuite, quand on arrive à la Caixa, pour être accepté dans la file d'attente, il faut suivre un protocole précis. Il ne suffit pas, comme en France, de deviner qui est le dernier de la queue, de se mettre sagement derrière lui et d'attendre son tour, en fusillant du regard celui qui oserait tenter de nous doubler. Ici c'est plus compliqué mais, quand on y pense, aussi beaucoup plus civilisé. Quand on arrive, il faut demander "Quién es el último?" soit "Qui est le dernier?", ainsi on sait à la fois où se placer dans la file, mais aussi après qui on doit passer. Si on est vraiment très poli, on peut amorcer la procédure par un "Hola!". Et le plus impressionnant est que tout le monde, sans exception, suit le protocole !
La première fois, n'ayant pas été mise au courant auparavant, cela m'a valu une gentille réprimande d'une petite mamie : j'arrive, me mets dans la queue sans rien dire, entre la petite mamie en question, tout de suite après moi, et elle me fait remarquer que je n'ai pas demandé qui était le dernier ! On ne m'y reprendra pas à deux fois !
Enfin, variante du protocole, il y a des gens qui se refusent d'attendre à l'intérieur de la banque, et qui attendent devant. A toi donc, de repérer si ces trois personnes sur le trottoir discutent uniquement (car de toutes façons, oui elles discutent), attendent le bus, ou font la queue pour la banque ! Cela m'est arrivé la semaine dernière et, quand je leur ai demandé, un peu étonnée, pourquoi ils n'attendaient pas à l'intérieur, je me suis entendue répondre que cela ne se fait pas trop.
C'est tout un monde la Caixa. Pour finir, une publicité vue dans la rue, non pas de la Caixa mais d'une autre banque, le modèle du retraité allemand (Prends ta retraite comme les Allemands).
Mon volontariat en Catalogne : (sur)vivre dans un pays étranger, apprendre deux langues (castillan/catalan), rencontrer des gens, vivre de petites aventures rigolotes, confronter les modes de vie et cultures, s'amuser, visiter, s'interroger etc etc
mercredi 30 novembre 2011
lundi 28 novembre 2011
Un dimanche riche en émotions : Les Castellers
Dimanche 27 novembre, de bon matin, je me suis mise en route avec quelques amies (une Polonaise, une Slovaque et une Italienne, vive l'Europe) pour Terrassa, charmante bourgade située une trentaine de kilomètres de Barcelone, vers les montagnes. Pourquoi donc, me direz-vous, s'embêter à prendre un train à 10h du matin un dimanche ? Eh bien, pour aller voir des castellers !
Qu'est-ce que le castell ? Une tour humaine. Une tradition catalane datant du 18ème siècle. Une activité encore très ancrée dans la société actuelle, un rendez-vous social. Une pratique inscrite au Patrimoine culturel immatériel universel de l'Unesco depuis 2010. Un spectacle époustouflant. Une démonstration de coopération, de travail en équipe, de solidarité, d'abnégation, de bravoure, de concentration, de force physique et mentale.
Hier, les castellers (groupe pratiquant le castell donc) de Terrassa ont tenté de reproduire l'exploit de 1998, où ils avaient été les premiers à réaliser une tour de 10 étages. Et ils n'y sont pas parvenus, ce qui signifie que la tour s'est écroulée, deux fois et ça c'est plutôt impressionnant à voir.
Pendant trois heures, nous avons eu le droit à une douzaine de démonstrations de trois groupes de Castellers (deux de Barcelone et celui de Terrassa) qui ont tenté, et souvent réussi, différents types de tours. Beaucoup d'émotions, de tension, de joie quand la tour est achevée, de peur quand elle s'écroule. Un spectacle fascinant, vivement le prochain !
Quelques photos.
La préparation : chaque casteller s'enroule dans une écharpe qui permettra à ses coéquipiers de lui grimper dessus.
La montée, les castellers sont bien sûr répartis en fonction de leur taille et de leur poids. Ce qui signifie que celui qui grimpe jusqu'au sommet est un tout jeune enfant, une petite fille dans la majorité des cas.
Quand il arrive au sommet, l'enfant passe par dessus son coéquipier, lève un bras et entame la descente. Chacun descend à son tour.
Qu'est-ce que le castell ? Une tour humaine. Une tradition catalane datant du 18ème siècle. Une activité encore très ancrée dans la société actuelle, un rendez-vous social. Une pratique inscrite au Patrimoine culturel immatériel universel de l'Unesco depuis 2010. Un spectacle époustouflant. Une démonstration de coopération, de travail en équipe, de solidarité, d'abnégation, de bravoure, de concentration, de force physique et mentale.
Hier, les castellers (groupe pratiquant le castell donc) de Terrassa ont tenté de reproduire l'exploit de 1998, où ils avaient été les premiers à réaliser une tour de 10 étages. Et ils n'y sont pas parvenus, ce qui signifie que la tour s'est écroulée, deux fois et ça c'est plutôt impressionnant à voir.
Pendant trois heures, nous avons eu le droit à une douzaine de démonstrations de trois groupes de Castellers (deux de Barcelone et celui de Terrassa) qui ont tenté, et souvent réussi, différents types de tours. Beaucoup d'émotions, de tension, de joie quand la tour est achevée, de peur quand elle s'écroule. Un spectacle fascinant, vivement le prochain !
Quelques photos.
La préparation : chaque casteller s'enroule dans une écharpe qui permettra à ses coéquipiers de lui grimper dessus.
La montée, les castellers sont bien sûr répartis en fonction de leur taille et de leur poids. Ce qui signifie que celui qui grimpe jusqu'au sommet est un tout jeune enfant, une petite fille dans la majorité des cas.
Quelques exemples de réalisation.
Quand il arrive au sommet, l'enfant passe par dessus son coéquipier, lève un bras et entame la descente. Chacun descend à son tour.
Un exemple de tour très impressionnant, une personne par étage, ce qui demande une force physique incroyable. Ce que l'on ne voit pas sur les photos c'est à quel point la tour tangue, du fait des tremblements de chacun.
Et enfin, en cas de réussite, la descente et la joie.
Pour finir, la devise des Castellers : "Fuerza, Equilibrio, Valor y Cordura" / "Force, Equilibre, Courage et Raison".
samedi 26 novembre 2011
J'en pince pour les balcons
A mon arrivée en Catalogne, en octobre, c'est en étendant pour la première fois mon linge sur le balcon que j'ai réalisé que j'habitais vraiment ici. Petit hommage en images :
jeudi 24 novembre 2011
Merci Leonardo !
Depuis lundi dernier, nous recevons au sein de l'association une volontaire anglaise, Shireen, qui participe au programme Leonardo da Vinci. Egalement financé par l'Union Européenne, ce programme permet à des jeunes d'effectuer des stages en entreprises ou associations et de suivre des cours de langues pour de courtes périodes, en l’occurrence notre petite British reste trois semaines.
Shireen ne parle pas espagnol et sa rencontre avec les enfants a donné lieu à quelques scènes plutôt rigolotes (Profe - c'est moi ça - comment on dit "Est-ce que tu as une montre" en anglais ? Do you have a watch. A Shireen : Dou rave ah oche ?).
La communication est parfois compliquée, je sers d'interprète pour les activités spécial British que l'on a mises en place pour l'occasion. Par exemple, mercredi, j'ai découvert un monument de la chanson anglophone : Baby, de Justin Bieber. Une bien belle chanson à partir de laquelle je me suis lancée dans une savante explication de texte et étude philologique anglaise. - Qui sait ce que signifie "You know you love me, I know you care" ? Eh ben Justin Bieber il est amoureux de cette pouffiasse de ... , (ne me souviens pas du nom de cette charmante demoiselle), et elle elle l'aime plus et du coup il est triste, oh qu'est-ce qu'il est beauuuuuuuu). Hum on repassera pour le vocabulaire en anglais ! Mais à la fin, on a quand même fini par tous chanter Baby, baby, baby, ooh et on a bien rigolé.
Et dès lundi prochain, Fabrizia, une jeune Italienne, nous rejoindra également, pour une durée de deux mois.
Alors moi je suis bien contente parce : 1. je pratique mon anglais, et même plutôt beaucoup étant plus ou moins la seule à le parler dans l'association, 2. deux personnes en plus pour occuper nos petits monstres et faire des activités avec eux, c'est plutôt bienvenu, 3. je ne suis plus la seule étrangère dans l'asso et peut-être que la mode d'imiter l'accent français passera à celle de singer les manières italiennes :) 4. plus on est de fous, plus on rit et rencontrer des jeunes de pays différents c'est chouette.
Shireen ne parle pas espagnol et sa rencontre avec les enfants a donné lieu à quelques scènes plutôt rigolotes (Profe - c'est moi ça - comment on dit "Est-ce que tu as une montre" en anglais ? Do you have a watch. A Shireen : Dou rave ah oche ?).
La communication est parfois compliquée, je sers d'interprète pour les activités spécial British que l'on a mises en place pour l'occasion. Par exemple, mercredi, j'ai découvert un monument de la chanson anglophone : Baby, de Justin Bieber. Une bien belle chanson à partir de laquelle je me suis lancée dans une savante explication de texte et étude philologique anglaise. - Qui sait ce que signifie "You know you love me, I know you care" ? Eh ben Justin Bieber il est amoureux de cette pouffiasse de ... , (ne me souviens pas du nom de cette charmante demoiselle), et elle elle l'aime plus et du coup il est triste, oh qu'est-ce qu'il est beauuuuuuuu). Hum on repassera pour le vocabulaire en anglais ! Mais à la fin, on a quand même fini par tous chanter Baby, baby, baby, ooh et on a bien rigolé.
Et dès lundi prochain, Fabrizia, une jeune Italienne, nous rejoindra également, pour une durée de deux mois.
Alors moi je suis bien contente parce : 1. je pratique mon anglais, et même plutôt beaucoup étant plus ou moins la seule à le parler dans l'association, 2. deux personnes en plus pour occuper nos petits monstres et faire des activités avec eux, c'est plutôt bienvenu, 3. je ne suis plus la seule étrangère dans l'asso et peut-être que la mode d'imiter l'accent français passera à celle de singer les manières italiennes :) 4. plus on est de fous, plus on rit et rencontrer des jeunes de pays différents c'est chouette.
mercredi 23 novembre 2011
Petit point météo
C'est avec un grand plaisir que vous avons retrouvé notre très cher, adoré, respecté et oh combien influent ami, le Soleil aujourd'hui. Oui car, bien tout le monde nous imagine - je dis nous car je me sens presque Catalane au bout de deux mois, c'est ça l'immigration positive - aux terrasse lisant les dernières nouvelles de la crise financière en sirotant une cervecita et picorant quelques tapas ou se promenant dans les agréables rues commerçantes de Barcelone, je tiens à préciser que ces derniers quinze jours ce ne fut pas le cas. Mais vraiment pas du tout. Je m'explique : une pluie diluvienne, chaque jour, s'abattait sur nos malheureuses petites têtes pas du tout préparées. Soyons plus précis : chaque jour, à 14h48 quand je sortais de chez moi pour enfourcher ma bicicleta, l'averse commençait, imparable. J'ai donc passé deux semaines, enrhumée (pour cause de vêtements trempés) et à ne rien comprendre à la géographie ni à la météo quand certaines personnes vivant en Bretagne (on ne citera personne) m'assurait que, eux, profitaient allègrement du soleil.
Enfin, juste pour dire que le soleil est revenu aujourd'hui et que oui, avec 18 degrés cet après-midi, à moi les terrasses des cafés et les avenues piétonnes !
La preuve en images, vues prises ce matin depuis notre balcon (9h12 le 24 novembre 2011) :
Enfin, juste pour dire que le soleil est revenu aujourd'hui et que oui, avec 18 degrés cet après-midi, à moi les terrasses des cafés et les avenues piétonnes !
La preuve en images, vues prises ce matin depuis notre balcon (9h12 le 24 novembre 2011) :
lundi 14 novembre 2011
Parlas Català ? (chapitre 1 : introduction)
La Catalogne c'est chouette parce que, quand on veut y habiter et s'intégrer un minimum, on doit apprendre non pas une mais deux langues. Il faut savoir aimer les défis ! Petit résumé pour ceux qui ne seraient vraiment pas au courant de la situation : ici, il y a deux langues officielles : le castillan (ou espagnol, celui qu'on nous apprend à l'école en France, celui qu'on parle dans plusieurs pays d'Amérique du Sud et dans le reste de l'Espagne) et le catalan (comme son nom l'indique, propre à la Catalogne, ce qui inclut une partie du Sud de la France).
Doncs (c'est du catalan), j'ai le droit depuis mon arrivée à deux fois deux heures de catalan niveau "Basique 1" (à préciser que je n'ai aucun cours d'espagnol, le pratiquant à longueur de journée).
La défense de la langue et de l'identité de la région étant une des priorités des pouvoirs publics locaux, chaque nouvel arrivant peut avoir accès à des cours gratuits dispensés dans des centres agréés, par des professeurs certifiés. La qualité est vraiment au rendez-vous. Les cours vont de "Basique 1" à "Avancé 3" soit 12 trimestres de cours (il me reste un peu de chemin à parcourir...), chacun donnant lieu à certification.
Pourquoi apprendre le catalan me direz-vous, quand tout le monde parle également le castillan ?
J'y vois plusieurs raisons :
- Professionnelles : il est évidemment très bien vu par les employeurs de parler catalan, preuve d'une réelle motivation d'intégration, de curiosité intellectuelle et de facultés d'apprentissage. Par ailleurs, certaines professions tel enseignant (les enfants étudient en catalan), vendeurs ou d'une manière générale tous ceux en lien avec le public exigent de parler catalan. Certains clients rechigneront en effet à parler castillan. Dans l'association où je travaille, tous les documents, e-mails et réunions sont en catalan, à moi de suivre !
- Culturelles : c'est la langue parlée par la majorité des gens du territoire dans lequel j'habite, elle est historiquement légitime - le castillan ayant été imposé de force. Parler cette langue me donne accès à un autre niveau de compréhension de l'identité culturelle catalane. C'était la langue que parlait (un peu) Picasso lors de ses folles soirées d'artistes dans les bars des ruelles glauques de Barcelone et (beaucoup) Gaudi quand il pensait sa folle Sagrada Familia. De nos jours, certains journaux sont uniquement en catalan, certains chanteurs chantent en catalan et j'aime comprendre ce qu'ils disent !
- Linguistiques : d'une façon assez passionnante, le catalan est à mi-chemin entre le français et le castillan. Un vrai jeu de piste que de comprendre comment tel verbe se forme, telle structure dérive de l'un ou de l'autre.
- Intellectuelles : maîtriser un maximum de langues est une richesse intellectuelle. En plus d'élargir le champs des interlocuteurs, cela enrichit notre façon d'aborder un sujet, d'exprimer sa pensée. Et j'aime à penser que cet exercice est bénéfique pour le cerveau !
D'autres posts à venir sur ce sujet, qui mériterait, à lui seul, un blog !
Doncs (c'est du catalan), j'ai le droit depuis mon arrivée à deux fois deux heures de catalan niveau "Basique 1" (à préciser que je n'ai aucun cours d'espagnol, le pratiquant à longueur de journée).
La défense de la langue et de l'identité de la région étant une des priorités des pouvoirs publics locaux, chaque nouvel arrivant peut avoir accès à des cours gratuits dispensés dans des centres agréés, par des professeurs certifiés. La qualité est vraiment au rendez-vous. Les cours vont de "Basique 1" à "Avancé 3" soit 12 trimestres de cours (il me reste un peu de chemin à parcourir...), chacun donnant lieu à certification.
Pourquoi apprendre le catalan me direz-vous, quand tout le monde parle également le castillan ?
J'y vois plusieurs raisons :
- Professionnelles : il est évidemment très bien vu par les employeurs de parler catalan, preuve d'une réelle motivation d'intégration, de curiosité intellectuelle et de facultés d'apprentissage. Par ailleurs, certaines professions tel enseignant (les enfants étudient en catalan), vendeurs ou d'une manière générale tous ceux en lien avec le public exigent de parler catalan. Certains clients rechigneront en effet à parler castillan. Dans l'association où je travaille, tous les documents, e-mails et réunions sont en catalan, à moi de suivre !
- Culturelles : c'est la langue parlée par la majorité des gens du territoire dans lequel j'habite, elle est historiquement légitime - le castillan ayant été imposé de force. Parler cette langue me donne accès à un autre niveau de compréhension de l'identité culturelle catalane. C'était la langue que parlait (un peu) Picasso lors de ses folles soirées d'artistes dans les bars des ruelles glauques de Barcelone et (beaucoup) Gaudi quand il pensait sa folle Sagrada Familia. De nos jours, certains journaux sont uniquement en catalan, certains chanteurs chantent en catalan et j'aime comprendre ce qu'ils disent !
- Linguistiques : d'une façon assez passionnante, le catalan est à mi-chemin entre le français et le castillan. Un vrai jeu de piste que de comprendre comment tel verbe se forme, telle structure dérive de l'un ou de l'autre.
- Intellectuelles : maîtriser un maximum de langues est une richesse intellectuelle. En plus d'élargir le champs des interlocuteurs, cela enrichit notre façon d'aborder un sujet, d'exprimer sa pensée. Et j'aime à penser que cet exercice est bénéfique pour le cerveau !
D'autres posts à venir sur ce sujet, qui mériterait, à lui seul, un blog !
mardi 8 novembre 2011
SVE - Un séminaire d'arrivée c'est plutôt rigolo
Du 31 octobre au 5 novembre, j'ai participé à un séminaire d'arrivée, sorte de formation d'accueil au SVE. Nous étions une vingtaine de volontaires, effectuant notre volontariat en Catalogne, Galice (Saint Jacques de Compostelle et compagnie) et Canaries (les veinards) et ayant tous débarqué en octobre. La formation s'est déroulée à l'auberge de jeunesse de Com-Ruga, sur la côte, à environ 70 km au sud de Barcelone. Un endroit à priori bien sympathique, à 2m30 de la plage à pied mais il a plu toute la semaine... passons.
Une semaine plutôt rigolote donc comme l'annonce le titre car remplie d'ateliers, jeux et autres activités de groupe. Débriefing en trois temps :
1. Le but principal de la chose était de nous faire réfléchir à notre projet de SVE ("pourquoi suis-je ici, mise à part le fait que je ne voulais pas aller travailler"), aux conditions matérielles de notre volontariat ("est-ce bien normal que ma coloc, charmante mamie de 70 ans au demeurant, ne me laisse pas accéder à la cuisine" c'était le cas d'une participante), aux objectifs de notre projet et aux moyens de l'évaluer après-coup (l'Europe a mis en place une charmante chose appellée Youth Pass qui, au travers de 8 "compétences clés" permet de faire le bilan, calmement, du SVE. Ce qui m'a rappelé les meilleurs d'Audencia et de son Portfolio des Compétences).
2. Le tout couplé à des séances de découverte de notre pays d'accueil (l'Espagne, pour ceux qui ne suivent plus) et son identité culturelle (richesse linguistique, histoire mouvementée etc) au travers d'ateliers linguistiques (organisés par une Mexicaine bien sympa, ces gens sont décidément bien cools), ciné-forum (on regarde un film en mangeant des chips et ensuite on en discute, du film pas des chips) et quizz historique (où j'ai appris que non Primo de Rivera n'était pas un écrivain mais un dictateur et que oui l'Espagne a bien été une République AVANT d'être une monarchie constitutionnelle, va comprendre...).
3. Enfin, de nombreux moments disons informels (une sorte de carte aux trésors dans le bled voisin, une séance d'accrobranches sous une pluie diluvienne et une petite boom de fin de séminaire digne de la 5è B de mon ancien collège...entre autres) nous permettaient à tous et toutes de mieux nous connaître, de confronter nos expériences et nos parcours et c'était bien intéressant tout ça !
Car oui écrire et jouer une scénette en espagnol avec une Lituanienne, une Bulgare et un Macédonien c'est marrant, manquer de se rompre le cou sur un pont de singe et se faire encourager par une Allemande et une Italienne c'est chouette, boire un (ou un peu plus que un) verre de vin rouge catalan avec une Biélorusse et trois Français (oui ils se séparent pas trop ;) c'est cool ! Alors moi je dis Vive l'Europe et vivement le séminaire de milieu de projet !
Une semaine plutôt rigolote donc comme l'annonce le titre car remplie d'ateliers, jeux et autres activités de groupe. Débriefing en trois temps :
1. Le but principal de la chose était de nous faire réfléchir à notre projet de SVE ("pourquoi suis-je ici, mise à part le fait que je ne voulais pas aller travailler"), aux conditions matérielles de notre volontariat ("est-ce bien normal que ma coloc, charmante mamie de 70 ans au demeurant, ne me laisse pas accéder à la cuisine" c'était le cas d'une participante), aux objectifs de notre projet et aux moyens de l'évaluer après-coup (l'Europe a mis en place une charmante chose appellée Youth Pass qui, au travers de 8 "compétences clés" permet de faire le bilan, calmement, du SVE. Ce qui m'a rappelé les meilleurs d'Audencia et de son Portfolio des Compétences).
2. Le tout couplé à des séances de découverte de notre pays d'accueil (l'Espagne, pour ceux qui ne suivent plus) et son identité culturelle (richesse linguistique, histoire mouvementée etc) au travers d'ateliers linguistiques (organisés par une Mexicaine bien sympa, ces gens sont décidément bien cools), ciné-forum (on regarde un film en mangeant des chips et ensuite on en discute, du film pas des chips) et quizz historique (où j'ai appris que non Primo de Rivera n'était pas un écrivain mais un dictateur et que oui l'Espagne a bien été une République AVANT d'être une monarchie constitutionnelle, va comprendre...).
3. Enfin, de nombreux moments disons informels (une sorte de carte aux trésors dans le bled voisin, une séance d'accrobranches sous une pluie diluvienne et une petite boom de fin de séminaire digne de la 5è B de mon ancien collège...entre autres) nous permettaient à tous et toutes de mieux nous connaître, de confronter nos expériences et nos parcours et c'était bien intéressant tout ça !
Car oui écrire et jouer une scénette en espagnol avec une Lituanienne, une Bulgare et un Macédonien c'est marrant, manquer de se rompre le cou sur un pont de singe et se faire encourager par une Allemande et une Italienne c'est chouette, boire un (ou un peu plus que un) verre de vin rouge catalan avec une Biélorusse et trois Français (oui ils se séparent pas trop ;) c'est cool ! Alors moi je dis Vive l'Europe et vivement le séminaire de milieu de projet !
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